Trésor de la collégiale
Le trésor de la collégiale Saint-Vincent est le noyau des collections permanentes. Par des œuvres variées – sculptures, peintures, textiles, orfèvreries, manuscrits – le musée évoque le passé médiéval de la cité. Les origines de Soignies se confondent avec l’histoire de son saint patron, saint Vincent, qui a vécu au 7e siècle et dont on conserve les reliques, de nombreuses représentations et un culte vivace. Sous l’Ancien Régime, du début du 10e siècle à la fin du 18e siècle, ce sont les chanoines de la collégiale qui étaient les seigneurs de la ville. Ils ont laissé des témoignages formant un patrimoine multiforme : lieux, pratiques, mobilier, archives, objets cultuels.
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Dépôts de Fabriques
Depuis ses origines, le musée accueille en dépôt toute œuvre d’art religieux du doyenné qui ne pourrait plus bénéficier, dans sa paroisse d’origine, des conditions de sécurité et de conservation nécessaires à sa sauvegarde.
Ces dépôts, établis selon convention, sont généralement de longue durée : ceci permet au public de découvrir des œuvres de grande qualité qui n’étaient plus visibles, mais aussi à la paroisse d’origine de perpétuer sa présence dans le domaine de l’art.
Donations privées
Au fil du temps, s’est opérée une appropriation du musée par les habitants. Des particuliers ont donné au musée des objets en lien avec Soignies, la collégiale – des peintures en particulier – ou avec l’art religieux.
La donation privée la plus importante émane des filles du peintre sonégien Albert Delaunois (1895-1936), bon représentant en Hainaut de cette tendance de l’art belge qui postulait dans l’Entre-deux-Guerres « le retour à l’humain », « l’art de la poésie familière ».
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